Renault - Nissan : le match pour savoir quelle voiture roulera sur Emmanuel Macron

Economie - Alors qu'un bras de fer s'est engagé entre l'Etat Français, Renaud et Nissan, le conflit s'est envenimé ce weekend. Les deux constructeurs s'écharpent désormais pour savoir quel véhicule aura le privilège de rouler sur Emmanuel Macron. Explication.

"Le Nissan Juke est bien plus adapté!" "Faux, le Renault Kadjar est notre meilleur atout!" : Voilà le genre de phrases que l'on pouvait entendre au siège du constructeur français ce weekend, selon un membre du conseil d'administration de la marque au losange qui a souhaité gardé l'anonymat. Si le gouvernement entend s'opposer à un possible projet de fusion entre Renault et Nissan, alliés depuis 1999, la position de Manuel Valls et surtout d'Emmanuel Macron a déclenché une crise dans précédent pour savoir quelle voiture roulera sur le Ministre de l'Economie.

Autant dire que le match est serré comme nous l'explique notre source : "Renault met en avant la tenue de route, le fait que son véhicule soit tout terrain, son système multimédia R-Link 2 et ses jantes alliage 17" Impulsion. Mais Nissan a d'autres atouts à faire valoir comme sa boite de vitesse automatique (en option), son régulateur et limiteur de vitesse avec commande au volant et son appui-tête central arrière. Ce sont des discussions tendues mais c'est bien compréhensible! Il s'agit de savoir quel véhicule fera taire le Ministre et fera en sorte que l'on puisse fusionner tranquillement."

Quant à Emmanuel Macron, premier concerné, il a exprimé sa vive émotion ce matin à nos confrères du Monde : "Je suis extrêmement déçu que Renault et Nissan ne s'entendent pas sur ce point, alors qu'il suffirait de me demander mon avis. Une Twingo première génération fera parfaitement le job!"