Daesh en difficulté, les syndicats de Jihadistes inquiets

Terrorisme - Alors que Daesh a annoncé son intention de réduire de moitié la prime de ses combattants en Irak, les syndicats de la première entreprise mondiale de terrorisme ont exprimé leurs inquiétudes. Explications.

Une décision inacceptable

C'est dans un contexte de vives tensions sociales chez Daesh que les principaux syndicats de Jihadistes ont convoqué une conférence de presse ce weekend afin d'exprimer leurs désaccords avec la direction de l'organisation et leurs vives inquiétudes concernant leurs emplois. En effet, la crise entre la direction et le personnel s'est intensifiée lorsque l'EL a annoncé son intention de réduire de moitié la prime journalière touchée par ses combattants. Une décision inacceptable selon eux : "Nous protestons vivement contre cette décision, qui n'est ni juste, ni légale. Les représentants du personnel n'ont pas été consultés et aucun avenant n'a été signé par les salariés!" nous explique le porte parole du principal syndicat qui a annoncé un mouvement de grève dès lundi.

Un risque de délocalisation

Si les salariés de l'entreprise n'ont pas hésité à se jeter sur le DRH qui pénétrait dans la salle dédiée à la conférence de presse pour lui déchirer la chemise, ceux-ci ont raison d'être inquiets. Selon nos informations, des décisions concernant une délocalisation d'une partie de l'activité dans des pays asiatiques au coût du travail plus faibles pourraient intervenir rapidement. Une décision qui ne va pas dans le bon sens pour ce combattant qui témoigne sous couvert d'anonymat : "Une délocalisation n'est pas la solution. Beaucoup d'entreprises en reviennent, les exemples sont nombreux. Ici, nous mettons en avant la qualité de nos attentats, on ne veut pas de terrorisme low-cost et je ne pense pas que c'est ce que les gens recherchent aujourd'hui".

La colère des salariés ne devrait en tant cas pas aller en s'arrangeant avec la mesure d'économie que devrait annoncer l'EL dès la semaine prochaine. Celle-ci envisagerait en effet de remplacer ses attentats à la bombe par des attentats à la pudeur.